Très investie à Courbevoie, Carine Ayadi conjugue engagement associatif et goût du voyage. Elle s’apprête à lancer un trek solidaire en Tunisie, alliant sport, bien-être et entraide.

Courbevoisienne depuis vingt-cinq ans, Carine Ayadi est de celles qui tissent patiemment des liens. Investie dans le tissu associatif local, représentante de parents d’élèves engagée depuis dix-sept ans, fondatrice de l’association Elles sans frontières, conseillère municipale, elle s’implique dans la ville avec une conviction simple : tout ce qui peut rassembler mérite d’être soutenu. À 50 ans, cette femme aux multiples casquettes – cadre de santé dans une clinique et professionnelle du tourisme – lance un projet qui lui ressemble : le trek solidaire des Princesses du désert, une aventure 100 % féminine en Tunisie, son pays d’origine. 

Marche solidaire et bien-être au cœur du désert 

Du 8 au 14 novembre, une cinquantaine de participantes marcheront cinq à six heures par jour dans le désert. Pas de chrono, pas de compétition : ici, on avance à son rythme. « Je ne suis pas une grande adepte de la course à pied, que je trouve parfois excluante, explique-t-elle. Marcher dans le désert, c’est une introspection, une façon de se reconnecter à soi. » Le soir, retour au campement pour des moments de bien-être : yoga, méditation, discussions, etc. Le tout dans un confort assumé : tentes spacieuses incluant douches et sanitaires. « J’ai participé à plusieurs treks, confie-t-elle. Je revenais épuisée, le corps meurtri. Il manquait le plaisir. Alors j’ai voulu créer une parenthèse reposante, pensée par une femme pour les femmes. » Ce trek est aussi solidaire : l’argent des inscriptions sera en partie reversé à un refuge local, point d’accueil pour randonneurs et vecteur de vie pour les familles du village alentour. Deux médecins accompagneront l’expédition, à la fois pour assurer la sécurité et mener des actions de prévention auprès des populations locales. 

Du projet personnel à l’aventure collective 

L’initiative a nécessité plusieurs séjours sur place et une logistique millimétrée, en partenariat avec une agence française et des entreprises tunisiennes. Une aventure engagée et profondément humaine, à l’image de celle qui l’a lancée. C’est après un AVC que Carine Ayadi a découvert la marche, comme un moyen de reprendre le contrôle sur son corps. Dix ans plus tard, elle donne à d’autres femmes l’occasion de se reconnecter à elles-mêmes. « J’ai seulement voulu leur offrir une semaine pour elles, loin du quotidien, loin des injonctions. Une semaine pour se faire du bien », conclut-elle. 

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