FIERS D’ÊTRE COURBEVOISIENS

(41 conseillers municipaux)

Continuer d’agir en respectant le cadre démocratique 

À l’approche des élections municipales de mars 2026, les règles en matière de communication municipale et institutionnelle évoluent : la loi impose une période de réserve durant laquelle des contraintes particulières s’appliquent à l’équipe municipale sortante. Cette exigence d’équité s’inscrit naturellement dans la pratique démocratique de notre pays.  
C’est pourquoi, bien que les semaines passées aient été marquées par des avancées importantes dans de nombreux domaines – que vous constatez peut-être au quotidien – et que nous aimerions vous parler des projets qui avancent ou sont en passe d’aboutir, nous sommes tenus à l’observance de la prudence et de la discrétion, ainsi qu’à une approche factuelle de notre actualité.  
La rentrée 2025 se déroule dans un contexte national marqué par une certaine fébrilité. Nous devons faire face à l’incertitude économique et budgétaire à la suite des annonces du Premier ministre, et le spectre d’une censure du gouvernement plane à nouveau. Par ailleurs, nous avons constaté cet été l’urgence d’adapter nos territoires au changement climatique et d’accélérer la transition environnementale. Enfin, les attentes des Français en matière de sécurité n’ont jamais été aussi fortes, tout comme la demande de services publics de proximité.  
Malgré ces aléas, notre cap reste le même : agir avec responsabilité, dans l’intérêt général, sans céder ni à l’agitation ni aux postures. Gérer une ville telle que Courbevoie exige du sérieux, de la constance et de l’écoute. Cela passe par une présence sur le terrain, une gestion  rigoureuse, une capacité à anticiper les besoins des habitants, tout en maintenant un cadre budgétaire sain. Ce sont les principes que notre majorité applique au quotidien dans son travail au service de tous les Courbevoisiens.  
La période de réserve qui s’ouvre ne signifie en aucun cas l’interruption de notre travail. Nous poursuivrons notre mission avec la même exigence, tout en préparant l’avenir dans un esprit de responsabilité. Ce qui compte, ce sont les faits, le concret, le service rendu à tous. 
Nous vous souhaitons une bonne rentrée dans vos familles, vos établissements scolaires, vos associations et vos quartiers. La majorité municipale reste à vos côtés, pleinement mobilisée, dans la retenue que le moment impose, mais avec la même énergie depuis 2020.  
La majorité municipale 

ENSEMBLE, AGISSONS POUR COURBEVOIE 

(8 conseillers municipaux)

La sécurité : ma priorité pour demain 

Partout l’insécurité et la violence explosent dans notre pays. Comme toutes les villes de France, Courbevoie n’est pas épargnée. La première mission d’un maire est impérativement de tout faire pour protéger ses habitants.  
Selon le service statistique ministériel de la sécurité intérieure, nous observons à Courbevoie une montée de l’insécurité : trafic de stupéfiants en hausse de 94 %, vols en hausse de 24 %, cambriolages 28 %... 
Depuis mon élection au conseil municipal, je n’ai cessé de demander des effectifs supplémentaires de police municipale et un système de vidéosurveillance performant pour couvrir les foyers d’insécurité : Louis-Blanc, Carnot, Gaultier, Regnault. Dans les quartiers du Faubourg-de-l’Arche, Bécon ou Charras, les incivilités et le deal de rue se multiplient en bas des immeubles et des parties communes. Nous avions réclamé un poste de police municipale au Faubourg-de-l’Arche et des caméras : nos demandes sont restées lettre morte.  
Courbevoie restera marquée par ce drame du 15 juin 2024, une enfant de 12 ans a été victime de viol et d’injures antisémites. 
Réagissons. Nous comptons 46 policiers municipaux.  À Levallois-Perret ils sont 73, soit 1 agent pour 1000 habitants, avec une brigade de proximité à pied et une unité canine. Nous devons avoir la même ambition : atteindre un policier pour 1000 habitants, soit environ 80 agents.  
L’objectif n’est pas seulement de renforcer la police municipale. Il y a souvent un lien entre urbanisme dégradé et des niveaux élevés d’insécurité. Partout où nous pourrons, nous rénoverons tout en développant des espaces culturels.  
Être ferme, c’est aussi prendre ses responsabilités : quand un jeune de 12 ans, absent à l’école, est retrouvé par nos caméras à 3 heures du matin au pied d’un immeuble, il faut agir pour l’empêcher de basculer. Je le convoquerai en mairie avec ses parents pour un rappel à l’ordre, j’utiliserai la transaction pénale pour imposer des travaux d’intérêt général au service de la commune. Nous pourrons aussi nous appuyer sur nos médiateurs.  
En tant que présidente de la commission des finances à la région, j’ai obtenu plus de 100 000 € à travers le bouclier de sécurité :  rénovation du centre de supervision urbaine, sept nouvelles caméras et des équipements pour nos agents. Nous devrons continuer ce travail. Je suis entourée de spécialistes comme Didier Allard, procureur adjoint de la République, afin que Courbevoie soit une ville sûre.  
Aurélie Taquillain  
Conseillère régionale d’Île-de-France, élue de Courbevoie.  
contact@aurelietaquillain.fr  
Tél. : 07 66 02 92 11  
Permanence : 39, av. Pasteur 

AVEC VOUS, POUR COURBEVOIE

(3 conseillers municipaux)

ZFE, un impensé au niveau national mais aussi au niveau européen 

Cet été, à nouveau, la canicule a frappé l’Europe et la France. Chaque semaine, les conséquences de ces épisodes ont rythmé l’actualité. Les incendies spectaculaires, le manque d’eau menacent la végétation, la biodiversité mais également les populations. Courbevoie n’a pas été épargnée. Les zones urbaines très denses emmagasinent la chaleur et accentuent les phénomènes caniculaires. À cela s’ajoute une dégradation de la qualité de l’air par augmentation de la pollution et de l’ozone, ce qui contraint à restreindre la circulation. C’est pour améliorer cette qualité que les ZFE (zone à faibles émissions) ont été instaurées.  
Mais où en sommes-nous concernant ces ZFE ? Critiquées par la droite qui y voit une manifestation de « l’écologie punitive » et par la gauche qui pense qu’elles excluent les classes populaires des centres villes, elles ont coalisé les oppositions qui ont voté en mai dernier leur suppression. Si ce vote satisfait une majorité de Français qui y voient une simplification de leur quotidien, elle va cependant à l’encontre de l’intérêt général et futur de la population. Pour autant, ce vote n’est pas définitif et une révision est à prévoir à la rentrée.  
Mais que feront le gouvernement et nos élus ? Ce rejet n’est-il pas une occasion de remettre à plat des dispositions complexes, mal comprises et qui varient d’une région ou d’une ville à l’autre ? Trois rapports parlementaires ont déjà indiqué la nécessité des mesures d’harmonisation entre les zones ainsi que la mise en place de solutions permettant à tous d’accéder régulièrement ou de manière occasionnelle à ces zones règlementées.  
Et qu’en est-il en Europe ? De plus en plus de villes ou de régions d’Europe décident de créer des zones environnementales où la circulation est réduite. Toutes les décisions sont prises au niveau local. Les vignettes nationales ne sont pas toujours reconnues dans les autres pays. Si l’Espagne reconnait la vignette française, ce n’est pas le cas pour l’Allemagne. L’Europe est souvent accusée de trop réglementer. Dans le cas présent, il est sans doute urgent d’uniformiser les règles du continent au risque de contrevenir au droit de libre circulation des citoyens. Nos élus locaux devraient se sentir concernés et prendre l’initiative via leurs associations nationales. Alors que l’Europe fête les 40 ans des accords de Schengen, faut-il recréer des octrois à l’entrée des villes ?  
Christine Hennion, Yann Ruet et David Courtois  
avecvouspourcourbevoie@gmail.com  

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